Nouvelle version de l'Histoire de la guilde

La nouvelle version ne viendrait remplacer que la partie historique de la description de la Meute, c'est à dire les trois derniers paragraphes avant les règles de la guilde (de "Si il faut un commencement, disons que ce doux espoir prend forme..." à "à l’attentif et fidèle vide qui vous entoure.")

Voici cette nouvelle version :

Oyez, gracieuses dames, et vous, nobles Seigneurs,
Le récit captivant de ces heures épiques
Qui virent naître la Meute, dans un champ de malheur
Comme la splendide aurore naît d'ombres oniriques.

Puisqu'il faut un début notre histoire prend forme
En l'an mil deux cent sept, par un voeu solennel
A un seigneur vaincu, mourant au pied d'un orme
Bataille du Vermont, fut-il de plus cruelles ?

Le Roi de Callimdor, noble seigneur Fenris,
Devant l'agonisant, jura de rassembler
Face à ces "grands seigneurs" tant imbus de leurs vices,
Les jeunes souverains trop souvent accablés...

Fi de ces "courageux" aux victoires faciles
Comblés des mille richesses de ce monde illusoire
Apprenons leur enfin qu'à vaincre sans péril
Des princes débutants, on triomphe sans gloire.

Entendant le serment, le mourant rendit l'âme ;
De son dernier soupir on vit naître un grand loup
Bercé de mille brumes, percé de mille lames
Comme un espoir de vie au milieu des courroux.

Fenris, se sachant vivre des heures prophétiques
Vit apparaître aussi la silhouette improbable
D'un humain chancelant, capuchonné, mystique,
Floue au milieu des ombres des victimes innombrables.

Il garda ces visions au fond de sa mémoire
Dans l'apaisant duvet du temps qui toujours vainc
Et quand arriva l'heure qu'il ne pouvait surseoir
D'accomplir son serment, des spectres se souvint

Il créa une guilde qu'en souvenir du loup,
Il appela "la Meute", en espérant ainsi
Qu'elle saurait s'inspirer demain de ses atouts :
Sociabilité, ordre, et endurance aussi.

Il lui donna un but, idéal, utopie
La paix à Madrona (en est il de plus beau ?)
Mais telle la silhouette à son profond dépit
Le rêve était bien flou, impossible, en lambeaux.

Fenris comprit alors qu'il lui faudrait y joindre
A ce songe de paix les étendues de mort
Et qu'à ses louveteaux il lui faudrait apprendre
A propager la paix en armes et sans remords...

Ami qui, en ce jour, vient frapper à la porte
Bienvenue dans la Meute si tu sais faire tiennes
Nos belles utopies de paix sûres et fortes
Contre ces grands tyrans ne connaissant que haine.

Sache malgré tout qu'ici peu de seigneurs sont riches.
Soit donc prudent, ami, point n'est d'aide certaine...
Rien ne t'est demandé, sauf : que point tu ne triches,
et qu'amitié pour toi ne soit pas chose vaine !

Passants qui restez sourds à nos chants pacifiques
Prenez garde qu'un jour votre fierté guerrière
Ne croule avec vos murs sous nos coups héroïques,
Ne brûle avec vos tours dans les flammes de l'Enfer...

Rd'Y, 28/11/1207

Bon c'est vrai que je serais déçu de m'être cassé la tête pour rien, mais après tout chacun ici a son mot à dire.

Pour info, rappel de l'ancienne version :

Si il faut un commencement, disons que ce doux espoir prend forme, dans la promesse d’un seigneur à un mourant lors de la bataille de Vermont en l’an 1207. Quand ce seigneur entendit enfin le message des trop nombreux récits de cités misent à sac par de « courageux » seigneurs qui défiaient d’infortunés princes qui ne savaient encore diriger correctement leur cité naissante. En quelques mois, les plaintes et les cris agonisants de certains seigneurs trouvèrent oreille à qui murmurer. L'idée de créer une assemblée rassemblant moult seigneurs motivés et prêts à s'entraider pour survivre en ces temps difficiles était à ce moment qu'un sentiment flou dans les esprits de certains. Cet espoir prit forme en l’apparition d’un loup sur ce champ de bataille mourant recouvert de ses légers brouillards qui paraissent si mystiques. Où un homme sur le seuil de la mort peut revenir à la vie changé . Ce seigneur pris alors le symbole du loup, pour son endurance, sa sociabilité , son groupe d’individus, sa communauté, ……sa meute. Et il prit également le symbole d’une silhouette encapuchonné, qu’il vit près du loup. Cette silhouette représenteras l’espoir encore flou et jamais encore touché de la guilde. Puis enfin l’étendu de mort sera le dernier emblème, il symbolisera et représentera d’où vient la guilde. C'est à ce moment, adossé contre une bute de terre ou de corps, qu’il vit la première fois la nécessité de créer une assemblée qui tentera de son mieux de suivre l’exemple de ces animaux.Ce chantier était long et lent mais il vit le jour. Les premiers seigneurs entreprirent de terminer la création de la guilde. Après des efforts incessants pour réunir des soutiens suffisants pour permettre la sécurité de ses futurs membres, Il trouva des alliés. Peu importe les races, Peu importe les distances et les différences d'opinions sur certains sujets, Ils se réunirent pour terminer ensemble, ce chantier de taille considérable.

Dans des temps où les montagnes de fumées remplacent la vue de simples nuages, ou les eaux ne sont plus qu’un habile mélange de sang et d’autres liquides, et où les hommes s’entre tuent dans d’étroites et sombres ruelles. Où le courage et l’honneur n’ont d’exemple seulement dans les histoires de bonne femme au coin d’un feu ou l’hiver tenace nous fait encore tremblé dans nos petites chausses. La proposition de cette assemblée semble donc plus qu’honnête et gracieuse. Aucun service en retour de l’enseignement ne sera demandé pas même un dédommagement financier. Seulement la promesse d’une amitié résistant au temps et aux morts.

Si vous ne comprenez pas le message de notre guilde, nous osons espérer qu’il vous parviendra quand les flammes lécheront vos si solides remparts, quand en haut de votre plus haut donjon plongé dans les abîmes de la nuit, vous murmurerez quelques sombres promesses de vengeances à l’attentif et fidèle vide qui vous entoure.

Ayant rédigé une partie du texte d'origine, je préfèrerais le garder. Mais ne voulant pas être un frein à votre créativité, Seigneur Robert, je ne me prononce pas.

Mon texte ne remplace pas la totalité du vôtre, Messire...

les deux sont bien... On pourrai peut etre mettre les deux? Le recit de Robert comme poéme et celui de scarpe, qui a plus un aspect historique, comme un résumé de l'histoire de la meute....

Pourquoi pas

Je félicite la plume qu'il l'a rédigé... Mais le style ne me convient pas... mon esprit est resté en des lieux longtemps...
Mais la Meute votera.